#2 Re : Le babillard » [Potence erronée] grille 5x5, la presse Mobile » 2025-04-19 09:32:28

JR

Les États-Unis consacrent environ 54% de leurs dépenses publiques globales à leurs forces armées et seulement 6% à l’éducation
Trump est l’un des chefs d’État les plus menteurs de l’histoire de l’humanité. Selon le Washington Post, Trump a déjà dit plus de mensonges que tous les autres présidents américains réunis depuis George Washington.
    Les Américains sont l'un des peuples développés les plus crédules et les plus mal informés de la planète. Un Américain sur quatre croit que le Soleil tourne autour de la Terre
Le culte des armes à feu aux États-Unis dépasse la simple stupidité, pour carrément atteindre la névrose obsessionnelle. Il s’agit de la population la plus armée de la planète. Avec seulement 4% de la population mondiale, le pays possède 46% des armes appartenant à des particuliers à travers le monde.

Normand Lester

#4 Re : Le babillard » [Potence erronée] grille 5x5, la presse Mobile » 2025-04-02 08:38:45

JR

Chroniques
"Les programmes d’exclusion des apologistes de la testostérone
La testostérone est produite par les testicules et les surrénales ainsi que, dans une moindre mesure, les ovaires. Elle n’est donc pas une hormone exclusivement masculine, explique notre collaborateur.
Boucar Diouf Collaboration spéciale
La Presse, 8 février 2025
Depuis le retour de M. Trump et des masculinistes qui gravitent autour de son projet social d’exclusion très décomplexé, la testostérone est sur toutes les tribunes des médias sociaux. C’est à peine si l’on ne dit pas que ce qui fait un homme, c’est sa testostérone.
Quand on évoque le nom de cette hormone, l’agressivité, la compétition, la musculation, le courage et la domination ne sont jamais loin derrière. Oui, la testostérone est une hormone très importante. Ça, aucun scientifique ne peut le nier. C’est une molécule qui a des effets bien au-delà de notre physiologie et de notre anatomie reproductive. Elle joue le rôle de stéroïde anabolisant, une activité bien connue des amateurs des gros muscles qui exposent leur corps dans les médias sociaux.
La testostérone a également des effets plus larges sur la santé, le bien-être, la production de globules sanguins, la santé des os, la détermination du sexe pendant le développement embryonnaire, le développement des caractères sexuels secondaires, etc.
Loin de moi donc l’idée de minimiser l’importance de cette hormone dans le corps humain. Ce qui me dérange cependant, c’est la récupération idéologique dont elle fait l’objet lorsqu’on la lie constamment à l’agressivité, la virilité, le leadership, la quête du pouvoir et, ultimement, la domination.
Aux quatre coins de la Toile, vous trouverez des écrits et des personnes pour raconter que les hommes qui ont plus de testostérone ont plus de chances de devenir des leaders et d’accéder aux postes de pouvoir. Il faut en prendre et en laisser. De toute façon, si cette hormone portait à la fois l’agressivité, la domination et le leadership, on gagnerait à se méfier de tels hommes de pouvoir. En effet, avec un combo semblable lové dans le cœur d’un humain, difficile d’incarner un leadership bienveillant. Cela dit, je ne veux pas m’attarder plus qu’il ne le faut sur ces débats où le vrai et le faux mangent à la même table.
La testostérone est produite par les testicules et les surrénales ainsi que, dans une moindre mesure, les ovaires. Elle n’est donc pas une hormone exclusivement masculine. Biochimiquement, parce qu’elles sont fabriquées à partir du cholestérol, qui fait partie du groupe des lipides appelés stérols, les œstrogènes, la progestérone et la testostérone appartiennent au groupe des hormones stéroïdes. Cependant, s’intéresser à la biosynthèse de ces hormones permet de réaliser combien la nature est moins binaire qu’on le pense.
En effet, c’est la progestérone qui est le précurseur de la synthèse de la testostérone. Selon la vision binaire de ces hormones en vogue dans le langage populaire, on peut donc dire que l’hormone mâle est fabriquée à partir d’une hormone femelle. Comme pour bousculer davantage les certitudes, la nature a aussi décidé que les androgènes (hormones mâles) seraient les précurseurs de la synthèse des œstrogènes, qui sont des hormones dites femelles.
En résumé, c’est une hormone femelle qui sert à fabriquer la testostérone, et ce sont des hormones mâles qui permettent de fabriquer les œstrogènes.
Pourquoi est-ce que je vous déballe toute cette litanie lexicale ? Je trouve qu’il y a dans cette mixité hormonale quelque chose de beau à rappeler aux masculinistes et autres misogynes qui s’identifient comme des mâles alpha. La testostérone provient de la progestérone, cette hormone de la grossesse qui a permis aux femmes, dont ils prônent la domination, de les faire exister.
Notre obsession pour la binarité nous a amenés à perpétuer ce clivage entre hormones mâles et femelles dans le langage populaire. Pourtant, il n’existe pas d’hormone sexuelle mâle ou femelle. Les hommes et les femmes partagent les mêmes hormones sexuelles.
Oui, en moyenne, les hommes produisent bien plus de testostérone que les femmes. Mais là où on parle de moyennes, il y a aussi des écarts types. Ainsi, il y a des femmes qui produisent plus de testostérones que certains hommes.
En fait, la différence entre les deux sexes est une question de concentrations relatives des différentes hormones, mais aussi des enzymes qui catalysent la conversion d’une forme en une autre. Il y a aussi le nombre, la distribution dans le corps et la sensibilité des récepteurs sur lesquels se fixent ces hormones sexuelles qui contribuent à camper les différences entre les hommes et les femmes. En résumé, disons que s’il y avait véritablement des hormones mâles et femelles, nous devrions tous être considérés comme des personnes intersexes.
Lorsque vient le temps d’affirmer qu’il n’y a que deux sexes chez l’espèce humaine, il faut aussi rappeler ce devoir de retenue à certains idéologues qui distillent leurs certitudes dans les médias en applaudissant les déclarations du président Trump. Pour le cerveau humain, très énergivore, la conception binaire de l’existence est une solution de paresse très reposante.
Pourtant, à côté des personnes qui se définissent comme des hommes ou des femmes, l’intersexuation toucherait entre 1 et 2 % de la population mondiale. Cet arc-en-ciel de possibilités regroupe des dizaines de millions de personnes chez lesquelles coexistent des caractères sexuels mâles et des caractères sexuels femelles. Ce n’est pas parce que des idéologues militent pour leur effacement qu’elles vont cesser d’exister.
N’en déplaise au Dieu de M. Trump que ces très religieux supporters appellent en renfort pour justifier leur entreprise de discrimination, cette diversité vient de plus loin que notre espèce dans l’évolution du vivant.
Vouloir nier son existence ou les voir comme des erreurs de la nature est une vision trop simpliste et passéiste de la création.
Alors, si on s’éloigne des cas anecdotiques qui déchaînent des passions dans le sport, prennent beaucoup de place dans les médias et méritent peut-être une réévaluation, rien ne justifie ces honteuses entreprises de prédation et de stigmatisation que le trumpisme, les droites religieuses et autres extrémistes idéologiques lancent envers ces humains dont les droits sont aussi sacrés que les nôtres.
Évidemment, personne ne conteste le caractère indispensable des deux sexes largement dominants dans la perpétuation de notre espèce. Mais au-delà de la reproduction, l’humain est aussi un animal culturel, d’empathie, d’amour et d’inclusion. C’est une espèce qu’on ne peut pas juste regarder avec les seuls yeux de la sélection naturelle et de la transmission des gènes.
De ce fait, la testostérone a beau être associée à l’agressivité, à la force musculaire et aux luttes de pouvoir, la nature nous a aussi dotés d’un gros cerveau qui fait 2 % de la masse du corps et consomme jusqu’à 20 % de notre énergie au repos. Ce qui est plus fort que les hormones et les stéréotypes, c’est la conscience et les neurones miroirs porteurs de notre capacité à connecter avec les joies et les peines des autres."

#6 Re : Le babillard » Liste des grilles quotidiennes? » 2025-03-29 09:39:41

JR

« En 1941, un ingénieur mécanique suisse nommé George de Mestral se promenait dans les Alpes avec son chien . À son retour, il remarqua que ses vêtements  ainsi que le pelage de son chien étaient couverts de petites graines de bardane. Ces graines, connues pour leur facilité à s'accrocher à n'importe quelle surface, éveillèrent sa curiosité. En examinant de plus près , il découvrit que les graines possédaient une structure fascinante : elles étaient couvertes de minuscules crochets qui s'accrochaient aux boucles du tissu et des poils.
Intrigué par ce mécanisme naturel, George décida d’approfondir ses recherches en observant une graine au microscope . Il constata alors que ces petits crochets, appelés « cips », adhéraient sans effort aux boucles des fibres de ses vêtements. Ce phénomène, simple en apparence mais très efficace, lui inspira une idée innovante  : pourquoi ne pas reproduire ce mécanisme d’attache dans un matériau synthétique, pratique et facile à utiliser dans divers domaines ?
Motivé par cette découverte, George de Mestral commença à expérimenter différents matériaux synthétiques pour concevoir un système reproduisant la structure des graines de bardane . Après plusieurs années d'essais et d'améliorations, il obtint en 1955 un brevet sous le nom de « Velcro », contraction des mots français « velours » et « crochet », qui représentent les deux parties principales du système : une bande avec de petits crochets et une autre avec de petites boucles . Pressées ensemble, ces deux bandes s'accrochent solidement tout en restant facilement séparables.
L’invention de De Mestral, au départ perçue comme une simple curiosité naturelle, devint rapidement une véritable révolution technologique . Le Velcro trouva des applications variées, allant de la mode aux vêtements sportifs, en passant par l'aérospatiale et la médecine . Sa polyvalence et sa facilité d'utilisation en firent un outil essentiel au quotidien. De plus, sa durabilité et sa capacité à être réutilisé de nombreuses fois le rendirent idéal pour divers produits tels que les chaussures, l'équipement sportif, les dispositifs médicaux et les combinaisons d'astronautes .
Au fil des années, le Velcro s’est révélé être bien plus qu'un simple système de fixation. Son impact fut si profond qu'il devint un objet courant dans la plupart des foyers et une solution indispensable dans des secteurs aussi variés que le militaire, l’industrie et les technologies . Le legs de George de Mestral réside non seulement dans son invention, mais également dans sa capacité à percevoir le potentiel d’un élément aussi ordinaire qu’une graine de bardane et à le transformer en une innovation qui a changé notre façon d’interagir avec le monde. Son histoire témoigne du pouvoir de l'observation, de la curiosité et de la persévérance pour créer des solutions pratiques améliorant la vie des gens. »
Source : História AI
Crédit au propriétaire légitime.

#12 Re : La Grille des mordus » Grille du 8 février » 2025-02-10 10:02:21

JR

Bravo scorpion...  cool
Pour ce qui est de l'électricien, il aurait fallu m'appeler en premier !!!  devil

#16 Re : Le babillard » 6 mots de 12 lettres dans une 12x12 » 2024-12-13 12:55:09

JR

Le Parti Québécois est présentement en cours d’analyse du contrat signé par le gouvernement du Québec avec Terre-Neuve en lien avec Churchill Falls. Nous ferons connaître les détails de notre analyse demain.
Entretemps, quelques constats:
1. Le premier ministre Legault, d'entrée de jeu, nous a placés en position de faiblesse en légitimant la thèse selon laquelle le Québec devait réparer une «injustice» avec le contrat initial signé en 1969. Ce contrat est tout à fait légitime, ce que les tribunaux ont d’ailleurs confirmé. À l'époque, le Québec a pris des risques importants et nous en avons récolté les fruits. Le premier ministre Legault a donc mis la table pour le ton triomphant qu'a adopté le premier ministre de Terre-Neuve, Andrew Furey, lors de la conférence de presse, se permettant même de déchirer physiquement l'ancienne entente avec le Québec devant le premier ministre du Québec. Voir un premier ministre repentant et s'excusant dans de telles circonstances est très inquiétant, tant sur le plan historique que sur le plan du contexte des négociations qui ont mené à cette entente. Parce que oui, il y a un contexte historique spécifique à cette négociation, et les Québécois doivent s’en souvenir alors que leur premier ministre semble l’avoir oublié.
2. Le premier ministre Legault a en effet signé cette entente sans même avoir mentionné une seule fois l'injustice subie par le Québec en 1927 lorsque le territoire sur lequel se trouve la centrale en question a injustement et unilatéralement été attribué à Terre-Neuve. C’est un grave manquement au devoir historique du premier ministre de la nation québécoise, qui cautionne la thèse terre-neuvienne de l’«entente injuste» signée en 1969 mais omet de parler du vol du territoire Labrador. Quand on regarde à l'échelle de l'histoire, il s'est pourtant écoulé plus de temps entre la signature de l'entente initiale avec Terre-Neuve et celle d'aujourd'hui (1969-2025), que celle entre le vol du Labrador et l'entente initiale (1927-1969). François Legault  est notre premier ministre et il s'intéresse davantage à «l'injustice historique»  supposément subie par Terre-Neuve qu'à celle réellement subie par le Québec.
3. La CAQ a elle-même créé le déficit énergétique actuel : à l'arrivée au pouvoir de ce gouvernement, le Québec nageait dans les surplus d’électricité. Puis le gouvernement de la CAQ a vendu notre électricité à rabais aux grandes entreprises étrangères, alors que les coûts de production d’électricité seront dans le futur beaucoup plus élevés que le prix de vente dont ont bénéficié ces entreprises grâce notamment aux largesses de l’ancien ministre Pierre Fitzgibbon. Le gouvernement de la CAQ signe une entente pour Churchill Falls alors qu’il n’a toujours pas de plan en matière d’énergie et qu’il a lui-même créé un déficit énergétique. Est-ce que cette absence de planification typique de la CAQ explique «l'urgence» de signer une entente 17 ans avant l’échéance du contrat actuel de Churchill Falls? Question importante puisque les Québécois payeront l’électricité de Churchill Falls 10X plus jusqu'en 2041. Le coût pour les contribuables québécois d’ici 2041, pour avoir revu un contrat valide sur des bases historiques douteuses, est de 13 milliards selon nos estimations. Nous sommes à évaluer ce que nous obtiendrons en retour de ce chèque de 13 milliards à Terre-Neuve, nous vous reviendrons demain pour la suite de l’analyse.

#19 Re : La grille blanche (B1) » Grille du 9 novembre » 2024-11-09 11:57:05

JR

H12-1... Explications SVP  Arc  diagonal bandé sous une voute gothique

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