#1 2016-04-13 18:11:51

JR
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La religion par Nicolas Ledard

Critiquer une religion n'est pas un acte raciste. C'est un droit inaliénable que nous avons hérité des philosophes et de la révolution.
500 ans av JC, souvenons-nous des trois lumières que furent Socrate, Confucius et Bouddha ainsi que de tous les philosophes de la Grèce antique, puis bien plus tard, reprenant le flambeau, ceux des lumières de la révolution américaine et française, tous pourchassant le même rêve de délivrer le monde connu de l'emprise des théocraties obscurantistes et sectaires qui depuis l'aube des temps conditionnèrent les hommes à vénérer des dieux inventés pour les diriger au lieu de les instruire et de leur apprendre à rationnellement raisonner.
Si au USA, le premier amendement de la constitution stipule dés 1791 que
Nulle loi ne sera voté en faveur de l'établissement d'une religion et que cela reste à ce jour inchangé. En France, par contre, si les révolutionnaires en 1793 interdirent toute religion, brûlèrent un nombre considérable d'églises, confisquèrent les biens du clergé et changèrent même le calendrier afin d'essayer d’effacer de la mémoire des Français la chrétienté, par ces mesures, ils déclenchèrent aussi la plus terrible et meurtrière des guerres civiles de notre histoire, en 1795, interdisant le prosélytisme sous toutes ces formes, les révolutionnaires rétablirent néanmoins la liberté de pratiquer afin d'essayer de mettre un terme à ce conflit si sanglant, qu'il restera à jamais dans la mémoire des Français. .
Puis Napoléon profitant de la faiblesse du Directoire, rétablit les prérogatives du clergé à compté du Concordat de 1801, s"ensuivit la restauration, l’intermède de la 2nd république dirigée par le future napoléon III, Louis Philippe et le second empire qui se termina par le désastre de la bataille de Sedan. 76 années avaient passé, mais le ressentiment contre le clergé restait vivace et une deuxième révolution couvait. Celle de la commune de Paris en 1871. À nouveau, des prêtres furent sommairement exécutés et les églises furent brûlées et vandalisées, mais la révolution fut matée et 15 mille révolutionnaires fusillés.

C'est suite à cet événement qu'en 1878, les Francs-maçons du Grand-Orient dont les adeptes furent depuis toujours monarchistes et chrétiens, ouvrirent les portes de cette obédiences pour la première fois aux déistes, aux agnostiques et aux athées révolutionnaires.
Les négociations qui s'en suivirent aboutirent finalement 28 ans plus tard à un compromis contenu dans la loi de 1905 afin de mettre un terme à cet affrontement qui perdurait et qui pouvait à tous moment se rallumer. Si le clergé obtenait la restitution de ses biens confisqués durant la révolution, en contrepartie, les révolutionnaires obtenaient, la séparation de l'église et de l'état, ceci en conférant aux cultes, le statut d'une simple association régit par la loi de 1901. Les athées conservaient bien entendu leur droit de blasphémer.
Mais il est essentiel de préciser que la loi de 1905 fut rédigée de telles façons qu'explicitement, elle ne désigne que la civilisation judéo-chrétienne.
En effet, à cette époque, il n'y avait en France quasiment aucun musulman de nationalité française, personne n'aurait pu envisager l'invasion démographique que nous subissons et évidemment, il n'était pas question que cette loi serve aujourd'hui à construire des mosquées, cette religion n'ayant été aucunement convié aux pourparlers.
De plus, depuis la 5e république, la loi de 1905 et de 1901 furent amendées pour ne pas dire manipulées mainte fois, brodées en faveur des organisations religieuses sans l'avis des révolutionnaires et de façon inacceptable pour tout athée, rendant de ce fait caduc cette législation dorénavant considéré comme truquée et dont les musulmans se servent pour durablement s'implanter.
Il est donc temps de s'unir politiquement afin de faire valoir notre droit de vivre dans une société où tous les citoyens demeurent libres de penser et où seules des lois et des décrets raisonnés, débarrassés de tout mysticisme et superstition, peuvent être édictées, votées et promulguées.

Ayant été trahi par la 5e république, il est temps de reprendre la lutte et il n'est évidemment plus question d'accepter de respecter les religions, mais seulement de tolérer ces croyances d'un temps passé, car depuis 1905, le monde à évolué et l’imposture de ces doctrines a depuis longtemps été démontrée.
Le comble est de se rendre compte aujourd'hui que ni le coran, ni la torah, ni la bible, ni aucune autre légende céleste ne possèdent dans leurs pages supposées saintes, de leçons qui enseignent à leurs adeptes à respecter la nature comme le premier des commandements nécessaire à notre préservation ou qui alarment sur les dangers liés à la surpopulation ou sur la pollution.
Au contraire, ces religions ayant complément occulté ces notions fondamentales qui préoccupent pourtant si grandement ce 21e siècles dans lequel nous vivons, sont responsables d'avoir conditionné l'homme à procréer sans limitation et à consommer sans restriction les ressources produites par notre terre sensées magiquement se reconstituer par le miracle de la multiplication.
Ces dogmes sont donc assurément coupables d'avoir provoqué par leurs enseignements si peu éclairés, un cataclysme écologique préfigurant notre extinction si nous ne fessons rien pour rapidement y remédier. En priorité, en dénonçant ces religions qui apprennent à l'homme à aduler un dieu irrationnel plutôt qu'à respecter notre terre mère qui nous a engendrés et dont nous dépendons.
Les athées, déistes et agnostiques doivent se faire, entendre et montrer l'exemple comme dans le passé, car les enseignements diffusés par les religions ont mis le monde en danger et il faut dorénavant impérativement rééduquer toutes ces populations formatées et endoctrinées si l'humanité veut survivre aux terribles épreuves que nous avons nous-mêmes engendré.

De ce fait, dans un contexte mondialiste, nous devons aussi œuvrer dans l’objectif d'imposer un contrôle des naissances dans les pays les plus surpeuplés, mais aussi convier rapidement tous les états à nettoyer les mégatonnes d'immondices partout dissimulées qui finiront si rien est fait et dans très peu de temps par détruire l’écosystème à jamais. Nous avons, de par une meilleure compréhension, l'énorme responsabilité de convaincre, les nations du monde entier à préserver et à protéger ce qui reste à sauver
Et si le nombre est de fait démocratiquement en faveur des corrompus, des candides et des innocents égarés, nous devons être néanmoins politiquement représentés afin de les éclairer, pour les inciter et les encourager de laisser aux générations futures un monde raisonné, non pollué, ni surpeuplé afin que l’espèce humaine puisse continuer à s’épanouir et à évoluer.


« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
Anaxagore de Clazomène...repris par Antoine Lavoisier
Tout ce que vous pouvez imaginer, la nature l'a déjà créé. Einstein

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